La relation des banques centrales avec l’or dépend des politiques et pratiques spécifiques de la banque centrale en question. Les banques centrales utilisent l’or dans leurs politique monétaire (en achetant ou en vendant de l’or sur le marché pour influencer la masse monétaire et les taux d’intérêt). Les avoirs en or des banques centrales n’ont jamais été aussi élevés depuis 31 ans et nous constatons une nette accumulation de la part des différentes banques centrales.
Certaines détiennent de l’or comme actif de réserve, tandis que d’autres ne le font pas.
La Réserve fédérale, par exemple, ne détient pas de quantités significatives d’or par rapport à son bilan (moins de 0,2 %), mais détient plutôt une variété d’autres actifs, notamment des obligations et des réserves de devises étrangères.
D’autres banques centrales détiennent des quantités importantes d’or en tant qu’actif de réserve :
la Banque centrale européenne (14 %), la Banque centrale russe (27 %) et la Banque populaire de Chine (environ 2 %).
Depuis 2008, le bilan financier des banques centrales et leurs capacités à mener des politiques durables sont éminemment critiqués pour plusieurs raisons:
1. Les inflation en hausse, un marché des obligations et des niveaux de dettes totalement irrationnels.
2. La perception que les banques centrales sont de plus en plus politisées. Comme les banques centrales ont assumé plus de responsabilités et élargi leurs rôles ces dernières années, elles ont subi une pression croissante de la part des politiciens pour faire des compromis afin de s’aligner sur leurs agendas politiques.
3. Elles ne sont pas assez transparentes dans leurs processus décisionnels. Les banques centrales ont été critiquées pour ne pas être assez claires sur leurs objectifs et les méthodes qu’elles utilisent pour les atteindre, ce qui a entrainé un manque de compréhension et une méfiance de la part du public.
3. Une autre raison de l’érosion de la confiance dans les banques centrales est le sentiment croissant qu’elles n’agissent pas dans le meilleur intérêt de la population générale. Les actions des banques centrales, telles que l’assouplissement quantitatif et les faibles taux d’intérêt, ont été critiquées parce qu’elles profitent principalement aux riches et aux grandes institutions financières, tout en laissant la majorité des gens dans une situation plus difficile, avec une inflation galopante.
4.Enfin, la polarisation croissante des sociétés et des systèmes politiques joue également un rôle dans l’érosion de la confiance dans les banques centrales. Les banques centrales sont souvent considérées comme faisant partie de l’establishment et, à ce titre, elles peuvent être la cible de critiques et de méfiance de la part de ceux qui se sentent laissés pour compte ou marginalisés par le système actuel.
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